En ce qui me concerne, j'ai trouvé ce trail très beau et j'ai bien aimé le tracé (sauf lorsqu'on pataugeait dans la boue). Pourtant, cela avait très mal commencé. Je me suis levée le matin et j'ai du oublier de connecter certains neurones...ou alors, c'est le froid...Toujours est-il qu'au moment au tout le monde se rend sur la ligne de départ, je décide d'aller aux toilettes en me disant que tous ces gens sont fous de se préparer si tôt alors que le départ n'est qu'à 9h30. Je constate que tous les gens qui font la queue aux toilettes font le court, mais cela ne m'inquiète toujours pas. Lorsque je sors du gymnase (sans un regard vers la ligne de départ), j'aperçois Daniel. Je m'apprête à lui dire bonjour. Quand il arrive, il me dit que le long est parti. Elle n'est pas drôle ta blague Daniel. Aussitôt arrive Mr Minimaliste (excuse moi, j'ai oublié ton prénom) qui insiste. Alors, là, la connexion est très brutale. J'ai loupé le départ, il était à 9h15, je suis méga en retard, je pars avec un sacré handicap. Je pars Oui, mais par où? Je demande à un organisateur par où les coureurs sont partis, il me répond qu'il ne sait pas!?!. Je demande à des gens qui se promènent qui me donnent des indications. Je me sens très seule au monde, pas la moindre trace au sol, pas de signaleur et je me demande si je ne dois pas arrêter tout de suite et partir sur le court. Je me dis que si je fais cela, Nadine (qui aurait bien aimé avoir mon dossard) va me maudire. Alors, je continue. Enfin, des signaleurs. Ils me regardent avec un air de dire qu'est-ce qu'elle fait celle-là. J'explique mon cas. Enfin, j'ai un coureur en ligne de mire. Je le rattrape. Ouf, je ne suis plus dernière. Mais ils sont où les débaliseurs. Je continue. C'est quoi ce gars avec un balai sur le dos. Mais il débalise. Je crie : Eh oh, il y a encore 2 personnes derrière. Il me répond qu'on l'a prévenu (mais il débalise quand même...). Je double un petit groupe. Cool, je ne suis plus avant dernière. Je suis dans la course. C'est parti. J'entends le débaliseur me dire "n'allez pas trop vite". On ne me l'avait jamais faite celle-là...A chaque fois que je double qn, je me dis un de plus derrière moi. Je suis bien (pas comme à Lambesc...ouf). 13 ème km : j'entends les voix d'Annick et Cathy. Cela me fait très plaisir. Elles sont au milieu de la montée et moi en bas. Je les récupère juste après le sommet (après avoir vaincu mon vertige). Coucou les filles c'est moi. Ben d'où tu viens? Ben, d'en bas...J'explique. Et nous voilà parties à 3. Pas pour longtemps, Cathy profite de la descente pour nous laisser sur place. Pourquoi Annick ne fait-elle pas l'écart sur les parties plates? Je sens qu'elle ne va pas pas très bien au 16ème km. Il reste quand même un bout de chemin à faire. Je lui dis qu'on finira à deux. Alors on a fini tranquillement (en ayant quand même failli se faire renverser par une moto alors qu'on était toutes les deux, seules au milieu de nulle part...). C'est moi qui attendais cette fois. Ce n'est pas souvent que cela arrive. Ben, cela m'a fait plaisir. On a tapé la discute. Bref, je me suis régalée. Et j'étais bien fatiguée...Et j'ai les jambes qui font de plus en plus mal...et cela sera pire demain...